Premières Assises pour l’Abolition universelle de la maternité de substitution -GPA

dimanche 21 février 2016

Organisées par le Collectif pour le respect de la personne (CORP) et en présence de personnalités parmi lesquelles la philosophe Sylviane Agacinski et le gynécologue René Frydman, elles se sont tenues le 2 Février dernier au Sénat.

Le CNFF, qui, ce même jour, avait publié un communiqué réaffirmant son opposition totale à la GPA, était présent à cette manifestation, au terme de laquelle il a signé la Charte pour l’abolition universelle de la GPA.

Nous apportions ainsi la preuve que ce problème « transcende » les partis politiques pour ne s’attacher qu’à la défense de la dignité de la personne humaine, celle des femmes en particulier, et au respect des droits de l’enfant.

Pour les organisateurs des Assises, et pour Sylviane Agacinski en particulier, « faire de la grossesse un service rémunéré, c’est un asservissement inédit et la plus incroyable violence faite aux femmes dans le monde depuis la fin de l’esclavage. Aujourd’hui, il faut être dans l’action et arriver à des accords internationaux. »

C’est ainsi qu’ont été dénoncés l’attitude de la Conférence de La Haye, une institution intergouvernementale qui irait dans le sens d’une légalisation rampante ; ou encore celle de la Cour Internationale des  Droits de l’Homme, laquelle considère que « les pays sont libres de faire ce qu’ils veulent et qu’on doit fermer les yeux sur les GPA faites à l’étranger ». Et que dire du Conseil de l’Europe qui préparerait un rapport favorable à un encadrement de la GPA... !!

L’espoir réside maintenant dans une résolution du Parlement Européen pour condamner le recours à la GPA.

Pour consulter le communiqué du CNFF : cliquez ici